Votre bébé refuse le sein, le biberon et/ou la tétine ? Il ne supporte pas qu’on lui mette quoi que ce soit en bouche ? Vous ne pouvez pas lui toucher la bouche voire même le visage ? Lors de la diversification alimentaire, votre enfant refuse de mettre une cuillère en bouche ? Il ne supporte pas les aliments chauds et/ou froids ? Le brossage des dents est difficile voire impossible ? Il a un réflexe nauséeux dit fort ? Votre médecin vous dit qu’il est capricieux au repas et qu’il fait des comédies ? Les tétées ou les repas durent des heures à n’en plus finir ? Il ne supporte qu’un type de biberon ou de tétine ? Il veut manger dans l’assiette verte et non pas dans la bleue ? On vous a vaguement évoqué les termes de « troubles de l’oralité » ou d’« aversion orale » ?
Mais que sont ces troubles de l’hypersensorialité chez le bébé et chez le plus grand ? D’où viennent-ils ? Quel pourrait-être le lien avec les freins de langue ?
Qu’est-ce que l’hypersensorialité ?
L’hypersensorialité est une hyperactivité des organes du goût et de l’odorat (et même dans certains cas de la vue, de l’ouïe et du toucher) . Elle peut aller d’un simple dégoût pour un type d’aliment en particulier (y compris le lait maternel) à un état d’aversion alimentaire sévère. Elle peut parfois faire croire à de l’anorexie. Au départ, on la reliait à une relation mère-enfant pathologique. Sérieusement ? Un bébé peut-il être anorexique pour un problème psychique ?
Selon plusieurs auteurs, les aversions alimentaires d’origine sensorielle sont présentes chez environ 25% des enfants. À l’heure actuelle, des nouvelles recherches ont démontré que ces troubles peuvent être le résultat de plusieurs causes.
Premièrement, cette hyperexcitabilité peut être transmissible génétiquement par les mécano et chimio récepteurs du goût et de l’odorat.
Deuxièmement, les remontées acides du reflux gastro-oesophagien sont également responsables de ce réflexe nauséeux exagéré. Or il est maintenant prouvé par plusieurs études que les freins restrictifs buccaux sont responsables d’un grand pourcentage de reflux gastro-oesophagien.
Troisièmement, les bébés prématurés ayant eu une privation sensorielle dès la naissance et ayant nécessité des soins précoces (intubation, gavage) peuvent rester également très sensibles au toucher de leur bouche, voire même plus tard lors de la diversification alimentaire.
Et enfin, les freins restrictifs buccaux sont probablement responsables d’un gros pourcentage de ces bébés/enfants avec des problèmes d’hypersensorialité.
Sachez également que l’inverse existe aussi…
L’hypersensorialité et les freins restrictifs buccaux
Anatomie et physiologie
Avant d’aborder le lien entre hypersensorialité et freins restrictifs buccaux, soulignons deux rôles essentiels de la langue qui, s’ils ne sont pas remplis correctement, peuvent provoquer des troubles alimentaires.
La modulation du palais
Tout d’abord, l’un des rôles peu connu mais pourtant primordial de la langue est de moduler notre palais, de l’élargir. Comment ? Grâce à son élévation antérieure et postérieure lors de chaque déglutition et au repos. En effet, lorsque nous dormons ou que nous respirons par le nez bouche fermée, la langue doit pouvoir rester collée au palais et exercer une certaine pression sur celui-ci.
En modulant le palais, elle permettra aux dents de lait d’avoir un beau diastème (espace entre les dents) afin de laisser suffisamment de place aux dents définitives.
De plus, le palais n’est autre que le toit des voies respiratoires supérieures (nez, sinus, trompes d’Eustache). Un palais large permettra aux voies respiratoires supérieures de mieux fonctionner et à l’air et au mucus de mieux circuler.
Le réflexe pharyngé
Le réflexe primitif qui nous intéresse le plus dans notre cas de figure est le réflexe pharyngé ou gag réflexe. Ce réflexe permet la contraction du pharynx avec l’élévation de la luette et du voile du palais lors de la stimulation de l’arrière de la gorge, du toit de la bouche et de l’arrière de langue.
Il facilite le mécanisme de déglutition par l’obstruction des voies aériennes supérieures. C’est donc un réflexe de protection contre les fausses déglutitions. Il permet d’envoyer la nourriture vers l’œsophage (dans le bon tuyau).
Dans le cas des troubles alimentaires chez le bébé, il est possible que ce réflexe soit exacerbé, trop sensible. On parlera alors de réflexe nauséeux fort. Il existe plusieurs sortes de réflexes selon l’origine du réflexe. Mais en quelques mots, il s’agit de l’augmentation de la durée de l’élévation du pharynx entrainant une nausée, voire un vomissement. Le corps fait d’une certaine manière savoir qu’il ne peut pas avaler correctement et facilement le bolus alimentaire. Cela, à cause d’un dysfonctionnement de la langue.
Ce réflexe peut également être provoqué par la simple vue d’un aliment, son odeur, ou son toucher. Ainsi, chez certains bébés, au palais trop sensible, le toucher du palais ou de l’arrière de la langue par le mamelon, le biberon ou la tétine est parfois insupportable, entrainant un réflexe nauséeux fort.
Origines possibles de l’hypersensorialité
La langue et le palais
À titre de comparaison avec les 25% d’enfants atteints d’aversion alimentaire d’origine sensorielle, les freins restrictifs buccaux postérieurs sont présents chez 32% des bébés. Cela ne veut pas dire que tous les bébés ayant un frein restrictif développent un trouble de l’hypersensorialité ni que tous les enfants ayant des troubles de l’hypersensorialité ont un frein restrictif. Mais ces chiffres sont particulièrement frappants.
Les freins restrictifs sont des restes embryologiques et présents dès la 12e semaine de grossesse in utéro. Cela veut donc dire que, depuis la 12e semaine de grossesse, le palais, l’arrière de la bouche, etc. du bébé n’ont jamais été touchés (ou seulement incomplètement) par la langue retenue sur le plancher buccal à cause d’un frein restrictif.
Est-ce ce manque de contact entre la langue et le palais dès la 12e semaine de grossesse qui serait responsable de ces hypersensibilités ? Le palais n’ayant pas l’habitude d’être touché, le moindre contact sensoriel dès la naissance entrainerait-il ce réflexe nauséeux exagéré ? Il semble qu’il y a là une piste à explorer.
Les mains, les pieds et la langue
L’hypersensibilité de la bouche est également étroitement liée au toucher avec les mains et les pieds. En effet, le bébé a besoin de mettre ses mains et ses pieds (et tous les objets qu’il découvre) en bouche pour appréhender le monde extérieur. Ayant un palais hypersensible, il ne pourra découvrir le monde de cette manière. Et plus tard, ce seront aussi des enfants qui n’aiment pas avoir les mains sales, qui n’aiment pas mettre leurs mains dans certaines textures…
Le reflux et les freins
Voilà encore une coïncidence bien perturbante. Les études du Dr Siegel (et bien d’autres comme le Dr Gaheri) ont montré une nette amélioration du reflux chez trois quarts des bébés ayant bénéficié d’une frénectomie. Les freins restrictifs buccaux pourraient donc bien être responsables d’une grosse partie de ces reflux chez les nouveau-nés.
Freins restrictifs buccaux et diversification alimentaire
Notons tout d’abord que la langue a 7 fonctions indispensables à l’allaitement et à l’alimentation :
- extension hors de la bouche pour attraper le sein ;
- élévation au palais pour déterminer la pression négative en arrière afin de créer le vacuum pour avoir du lait ;
- formation d’une cuillère pour attraper le sein ;
- mouvement de péristaltisme pour envoyer le bolus alimentaire vers l’arrière ;
- mouvements latéraux pour créer un bolus ;
- mouvements latéraux pour avaler un bolus;
- élasticité (la langue s’étale et revient rapidement à sa position normale).
La diversification alimentaire commence en général aux alentours de 6 mois (recommandation de l’OMS). Les bébés qui ont un frein de langue et ou de lèvre restrictif peuvent rencontrer des difficultés. Prenons quelques illustrations pratiques.
Les purées
Les bébés ayant un frein restrictif labial auront des difficultés à vider complètement leur cuillère. Après une bouchée, la plupart de la purée est restée dessus. Et typiquement, les parents expliquent devoir utiliser la même cuillère remplie plusieurs fois avant de pouvoir la remplir à nouveau. Cela est corrélé au fait que la lèvre supérieure est bloquée à cause du frein restrictif et ne peut donc se retrousser.
Lorsqu’il y a un frein de langue, la partie postérieure de la langue est immobile ou moins mobile. Ce qui signifie que le bolus alimentaire a du mal à être envoyé vers l’arrière. Les parents rapportent souvent qu’ils doivent donner plusieurs cuillères avant que le bébé n’arrive à avaler. De plus, une grosse partie de la purée ressort immédiatement par la bouche du bébé.
Les parents de ces enfants avec un frein restrictif expliquent que leurs enfants ont un réflexe nauséeux, de la toux et même parfois s’étouffent avec la nourriture. Ces enfants ont parfois du mal à gérer la quantité en bouche qui leur permet le déclenchement du réflexe de déglutition.
Les aliments solides
Avaler des morceaux demande une augmentation de l’indépendance et de la coordination des mouvements de la lèvre, de la langue, et des joues. Les lèvres et les joues vont permettre de stabiliser la nourriture. Déclenché par la nourriture sur les gencives, le réflexe de latéralisation de la langue permet de mâcher et de rassembler la nourriture pour l’avaler.
Les freins affectent l’ingestion d’aliments solides de différentes manières.
Les problèmes les plus fréquents sont un manque d’élévation de la langue et un manque de latéralisation. Cela a pour conséquence que l’enfant continue de sucer les aliments plutôt que de les croquer ou de les cracher.
Mettez un petit morceau de biscotte sur votre langue et laissez-le fondre. Au bout de quelques secondes, vous aurez envie de le cracher car le goût aura changé. C’est exactement ce qui se passe pour un enfant qui n’arrive pas à bouger sa langue pour manger correctement.
De plus, les enfants ayant un frein restrictif ne peuvent pas physiquement bouger leur langue vers la nourriture pour aider au processus de mastication. Ils mangent doucement et ont parfois aussi besoin d’eau pour les aider à déglutir. Ils devront déglutir plusieurs fois.
À force d’avoir des expériences négatives avec l’alimentation (toux, fausse déglutition et même vomissements), ces enfants finissent par refuser de se nourrir ou par ne plus réclamer à manger. Ils sont finalement étiquetés comme enfants « difficiles et capricieux » au repas.
Prise en charge de l’hypersensorialité liée aux freins restrictifs buccaux
Elle sera multidisciplinaire, mais il faudra commencer par une rééducation logopédique/orthophonique. Chez ces bébés/enfants hypersensibles, il faudra d’abord désensibiliser par le jeu les parties de la bouche trop sensibles et remuscler la langue en lui réapprenant les 7 fonctions indispensables pour manger.
En effet, si vous essayez de commencer par la frénectomie chez ces bébés/enfants avec des troubles de l’hypersensorialité, celle-ci ne fera qu’empirer les choses. Alors qu’ils ne supportent parfois même pas qu’on leur touche la bouche, la frénectomie sera vécue comme une expérience traumatisante qui ne fera qu’empirer leurs symptômes. De plus, les exercices dans la bouche pour rééduquer et pour diminuer le risque de réattachement seront impossibles à faire pour ces bébés hypersensibles.
C’est pourquoi, si frein de langue restrictif il y a, il faudra attendre que la désensibilisation et la rééducation soient bien avancées, avant de pratiquer la frénectomie. Celle-ci est aussi indispensable pour libérer la langue et lui permettre de retrouver une fonction complète.
Bien sûr, l’idéal serait d’enlever les freins restrictifs au plus tôt dès les premières semaines de vie afin d’éviter toutes ces complications ensuite.
Quand faut-il commencer une prise en charge ?
Il faut commencer la prise en charge dès que votre bébé/enfant présente toute une série de symptômes. Si le bébé refuse ou n’arrive pas à attraper du tout le sein. Ou encore s’il présente des hauts-le-cœur dès que vous lui proposez le sein ou le biberon (ou plus tard au contact des aliments). Ensuite, lors de la diversification alimentaire, si votre enfant a des difficultés persistantes face à ces premières purées ou avec les petits morceaux qu’il n’arrive pas à avaler ou s’il refuse des aliments. Si votre bébé/enfant met un temps fou à prendre son biberon ou à manger son assiette. Et bien sûr si votre bébé/enfant perd du poids ou n’en prend pas.
Il est préférable de ne pas attendre ! Dès que votre bébé présente des signes de difficultés à la tétée, à la prise du sein, il est fort recommandé de le faire évaluer par une conseillère en allaitement/sage-femme/orthophoniste ou logopède qui connaît aussi la problématique des freins et de ces troubles d’hypersensoralité. Si votre bébé n’est pas allaité et que la prise du biberon est lente et difficile, une évaluation de la fonction de la langue est également recommandée. Et enfin, si votre bébé/enfant éprouve des difficultés alimentaires, il n’est pas « capricieux », mais fait sûrement partie de ces bébés/enfants ayant des problèmes d’hypersensorialité.
Prévenir, même dès les premières semaines de vie, c’est guérir avant de tomber malade !
Que pouvez-vous déjà faire à la maison ?
Premièrement, écoutez votre instinct de maman. Si votre instinct vous dit que quelque chose ne va pas, faites-vous confiance et consultez un(e) spécialiste si vous craignez quelque chose pour votre bébé/enfant.
Objet en bouche
Le tout petit passe par certaines étapes clés dont celle de « mettre les objets à la bouche ». Cela lui permet de nouvelles expériences sensorielles. Laissez-le donc mettre tout en bouche ! Cela aidera à la désensibilisation des différentes textures, formes, saveurs …
Jeux découvertes alimentaires
L’enfant un peu plus grand utilise le mimétisme pour se développer. C’est la phase où il reproduit tout ce qu’il voit. En lui créant des situations propices d’apprentissage, vous pouvez donc cuisiner avec lui en lui faisant toucher, sentir, goûter la nourriture chaude, froide, sucrée, salée, amère, acide, dure, molle, croquante (chips)… Faites des jeux de découvertes alimentaires. Vous pouvez aussi exagérer sa mastication, compter le nombre de fois avant d’avaler.
Renforçateurs positifs
Utilisez des renforçateurs positifs en le mettant dans une position de réussite et en faisant appel au côté ludique. Par exemple, vous pouvez faire des petits jeux les yeux fermés où l’enfant peut sentir les aliments puis les goûter. Parfois un aliment sentira fort mais, en bouche, il sera bon. Les ressentis sont souvent différents selon les stimulations olfactives ou gustatives. N’hésitez pas non plus à lui faire goûter à plusieurs reprises de nouveaux aliments pour ne pas vous arrêter sur un échec.
Les 5 sens
Vous pouvez également faire de la peinture à doigts, des ateliers « patouille », des sacs sensoriels à toucher avec les mains et les pieds, des coussins tactiles, des courses, des boîtes à chercher, des ateliers massages du corps en commençant par les parties acceptées et en ajoutant petit à petit de nouvelles parties, ainsi que toute activité qui développe les 5 sens (loto des odeurs ou des goûts…).
La langue
Voici aussi quelques exercices que vous pouvez faire pour stimuler la position de la langue : mettre du choco sur le point apical pour que l’enfant aille le lécher avec sa langue, prendre des bonbons en forme de « feuilles » de couleurs qui collent grâce à la salive et les coller au palais pour que l’enfant essaye de les décoller avec sa langue.
Respiration nasale
Et, pour terminer, vous pouvez également faire faire à votre enfant des exercices de respiration nasale afin de stimuler une respiration nasale exclusive et d’éviter une déglutition atypique : souffler avec son nez sur des cotons d’ouate, souffler sur un miroir pour faire de la buée, faire des grimaces pour imiter le taureau qui n’est pas content, tenir un petit mouchoir en papier par l’inspiration de l’air le plus longtemps possible…
Ne le forcez pas
Si votre enfant présente un réel trouble de l’hypersensorialité, cela ne sert à rien de le forcer à manger car cela risque fort de renforcer les mauvaises expériences face à l’alimentation, et donc de créer des mécanismes de défenses difficiles à enlever par la suite.
Que fait-on en séance de logopédie ?
Chez le nourrisson de 0 à 6 mois
Elle peut concerner les bébés prématurés, en séjour hospitalier, même si le bébé est nourri par sonde alimentaire. Selon Raimbault (2007), cette rééducation précoce des bébés réduit de 12,5 jours leur séjour hospitalier.
Pour les nourrissons ayant un problème de frein restrictif, on va commencer par désensibiliser leur visage, leurs lèvres, leurs gencives et le palais en y allant petit à petit. On utilisera d’abord tout simplement son doigt et, au fur et à mesure de l’acceptation du toucher, on pourra utiliser d’autres objets comme un petit tube vibreur par exemple.
Il faudra aussi parfois, chez ces bébés, rééduquer leur langue par des exercices de stimulation de la succion, de la latéralisation. On mettra en place des gestes d’aide à la succion, de stimulation par différentes positions d’alimentation…
Il faudra enfin remuscler la partie postérieure de la langue et les aider à mettre leur langue au palais au repos avec différents exercices.
Et bien sûr, ensuite, la frénectomie fera aussi partie de la réussite du traitement.
Pour l’enfant de plus de 6 mois
La logopède va réapprendre à l’enfant à accepter, à voir, à toucher et à sentir les différents aliments. Elle va lui réapprendre à apprécier les différents goûts, textures et températures.
L’enfant va découvrir des outils pour entrainer sa mastication et sa déglutition.
Il y aura également un gros travail de guidance pour rassurer les parents et leur donner des outils à mettre en place à la maison au quotidien pour être acteurs de la prise en charge de leur enfant et déculpabiliser toute la famille. Le but est de redonner petit à petit le plaisir de manger à l’enfant et d’élargir à son rythme sa palette alimentaire.
Plus l’enfant est jeune quand il est pris en charge, plus grande est la plasticité cérébrale, et plus grandes sont les chances que la rééducation réussisse.
Conclusion
Comme vous avez pu le lire, les freins restrictifs buccaux sont un vaste thème. Ces freins restrictifs ne sont pas seulement liés à l’allaitement, mais à bien d’autres choses : les troubles alimentaires, les bébés qui boivent au biberon… Une prise en charge précoce et multidisciplinaire de ces troubles est donc essentielle au bon développement du futur bébé.
Informez-vous et suivez votre instinct ! Votre bébé/enfant ne fait pas de comédie en refusant de manger. Il est fort probablement atteint de ces troubles alimentaires dus à un potentiel frein restrictif. Adressez-vous donc à des professionnels avertis et compétents.
Article co-écrit avec Justine Nollet, logopède formée dans les troubles alimentaires des bébés et des enfants à Tenneville, dans la province du Luxembourg en Belgique.
Formations pour les professionnels de la santé
Si vous êtes un professionnel de la santé de l’allaitement (sages-femmes, médecins généralistes, pédiatres, doulas, orthophonistes/logopèdes, ORL, dentistes, chiropracteurs, ostéopathes), si cet article vous a interpellé ? Venez découvrir les formations professionnelles sur l’allaitement et les freins restrictifs buccaux de l’Institut Au Sein en Douceur.
Références
- Baxter R., « How a tiny string under the tongue impacts nursing, speech, feeding, and more », Tongue tied, DMD, Ms and coll.
- Gatto K., Understanding the Orofacila Complex : The Evolution of Dysfunction, Outskirts Press, 2016.
- Bahr D., Nobody Ever Told Me (or my Mother) That ! : Everything from Bottles and Breathing to Healthy Speech Development, 1st Edition. Sensory World, 2010.
- Senez C., Le syndrome de dysoralité sensorielle (SDS).
- Martinelli R., Marchesan I., Berretin-Felix G., Posterior lingual frenulum in infants : occurrence and manoeuver for visual inspection, Revista CEFAC, 2018 (Available from : http://www.scielo.br/pdf/rcefac/v20n4/1982-0216-rce-fac-20-04-478.pdf).
Ngo Nyemb Thérèse Muriel :
Bonjour madame et merci bcp pour ces conseils.
Malheureusement ma fille de 3 mois na pas eu ces exercices avant la fenectomie il ya 4 jours. L’orl ne ma pas dit ke je devais faire des exos, d’ailleurs après avoir coupé, il ma juste donné des antalgiques et ma demandé de ne rien faire d’autre. Que faire maintenant, pck elle refuse maintenant le sein et préfère le biberon alors qu’avant c’était le contraire.
Que faire pardon, je suis au bord du stress, jai peur que ça ne se recolle, que faire s’il vous plait madame
Caroline de Ville :
Vous pouvez contactez mon adjointe via le formulaire de contact pour vous faire remettre un listing de professionnels qui pourraient vous aider et vous soutenir. De tout coeur courage Caroline