La prééclampsie (PE) est un trouble de la grossesse associé à une hypertension d’apparition récente (≥140/90 mmHg). Elle survient le plus souvent après 20 semaines de gestation et disparait généralement spontanément après la naissance du bébé.
Elle se manifeste souvent par une protéinurie et un risque fort d’aboutir, sans prise en charge adaptée, à un dysfonctionnement des organes cibles. Par exemples : insuffisance rénale, insuffisance hépatique et œdème pulmonaire. La prééclampsie peut entraîner des complications graves, voire mortelles, pour la mère comme pour le bébé.
La prééclampsie, une maladie de la langue et du NO (monoxyde d’azote) ?
Souvent l’accouchement fait office de “traitement”. Le moment de celui-ci dépend de la gravité de la prééclampsie et du nombre de semaines de grossesse. Avant l’accouchement, le traitement de la prééclampsie comprend une surveillance très rapprochée et des médicaments pour abaisser la tension artérielle et gérer les complications.
Les troubles hypertensifs de la grossesse constituent l’une des principales causes de la mortalité périnatale dans le monde. La prééclampsie touche en France 1 à 2% des grossesses.
D’où vient cette hypertension ?
La prééclampsie (PE) est caractérisée par un grand dysfonctionnement vasculaire (parois des vaisseaux sanguins) et une diminution de la biodisponibilité du monoxyde d’azote (NO). Pour rappel, le NO est un gaz anti-inflammatoire qui dilate les vaisseaux sanguins. Il permet donc une meilleure circulation sanguine et une distribution optimale des nutriments aux organes.
La prééclampsie résulte d’un dysfonctionnement du placenta. Cet organe assure les échanges entre le bébé et sa maman et la régulation hormonale de la grossesse. En cas de prééclampsie, le placenta fonctionne normalement pendant les premières semaines. Par la suite, vers la 20ème semaine, une dysfonction de l’endothélium vasculaire entraîne une vasoconstriction des vaisseaux. Or pendant la deuxième partie de la grossesse, la croissance du futur bébé nécessite un flux sanguin considérable.
En cas de prééclampsie, le placenta n’étant plus irrigué correctement ne fonctionne plus de manière optimale. Ce dysfonctionnement perturbe la croissance du bébé et libère de nombreux débris placentaires et des cellules fœtales dans le sang maternel. Cela provoque plusieurs réactions chez la mère : une production de molécules inflammatoires, une coagulation anormale de son sang et une hypertension artérielle (HTA).
Le rôle du monoxyde d’azote
Depuis longtemps considéré comme un gaz dangereux, le monoxyde d’azote (NO) est en fait un allié précieux de notre système cardiovasculaire car c’est un gaz vasodilatateur. Il inhibe aussi l’agrégation plaquettaire (diminution du risque de caillot), l’adhésion des leucocytes et prévient la prolifération des cellules musculaires lisses. Il est important de noter que la biodisponibilité réduite du NO est le plus gros facteur de risque commun aux maladies cardiovasculaires et donc très certainement aussi pour la prééclampsie.
Une étude japonaise démontre que 10 minutes de respiration buccale chez les enfants modifie leur endothélium vasculaire. Or, aujourd’hui, on estime que 50% des enfants ont une respiration buccale. Il faut bien réaliser que les futures mamans qui respirent par la bouche depuis leur enfance sont très probablement celles qui auront un risque plus élevé de faire de la prééclampsie lorsqu’elles seront enceintes.
Les particularités du sommeil de la femme enceinte
A cause des changements hormonaux, mécaniques et cardiovasculaires qu’elle entraîne, la grossesse peut exposer les femmes au risque de développer des troubles respiratoires du sommeil (TRS) ou exacerber des troubles du sommeil déjà existants. Parmi eux, on peut distinguer : une respiration bruyante, par la bouche, du bruxisme, des ronflements, des insomnies.
Effets des hormones et mécanique
Il y a une augmentation marquée des niveaux de progestérone et d’œstrogènes pendant la grossesse. Cela peut entraîner un rétrécissement anatomique et une résistance accrue dans le système respiratoire. Mais également provoquer un engorgement capillaire, une hypersécrétion et un œdème muqueux des voies respiratoires supérieures. Ceux-ci réduisent les dimensions du nasopharynx, oropharynx et larynx, avec un score de Mallampati* augmenté au fur et à mesure de la grossesse.
*Ce score mesure la distance entre la base de la langue et le toit de la bouche et donc la quantité d’espace disponible entre les deux. Moins il y a d’espace, plus l’arrière de la cavité buccale est obstrué par la langue et le palais.
La rhinite de grossesse peut atteindre jusqu’à 42 % des femmes enceintes au 3ème trimestre, sans pour autant que des allergies soient connues. Or une congestion nasale accrue peut provoquer également une résistance plus importante du nasopharynx et produire plus de pression intrapharyngée pendant le sommeil. La respiration nasale devient alors quasiment impossible.
Ainsi, les femmes enceintes avec des voies respiratoires rétrécies sont plus susceptibles de ronfler. Elles ont une respiration plus obstruée pendant le sommeil qu’une femme qui n’est pas enceinte. La prévalence de ronflement habituel augmente entre le premier et le troisième trimestre.
Les oestrogènes
Les œstrogènes diminuent le sommeil paradoxal, réparateur. Ils peuvent provoquer un œdème de la muqueuse des voies respiratoires contribuant à une augmentation de la résistance des voies respiratoires supérieures.
Des études sur l’architecture du sommeil de la femme enceinte démontrent une augmentation du sommeil léger (sommeil de stade 1) et une suppression du sommeil de rêve (sommeil paradoxal). Elles indiquent aussi davantage de réveils. Cela peut affecter non seulement le niveau d’énergie de la personne atteinte, mais aussi avoir un impact négatif sur son humeur. De plus, des réveils fréquents dus à « aux petits maux » de la grossesse sont susceptibles d’entraîner une instabilité respiratoire.
La dualité de la progestérone
A l’inverse, la progestérone augmente le sommeil non paradoxal, la ventilation et l’alcalose respiratoire. Cette alcalose peut entraîner une instabilité des voies respiratoires dont la fonction peut se déséquilibrer pendant le sommeil.
Cependant, des niveaux accrus de progestérone peuvent protéger la perméabilité des voies respiratoires supérieures.
Autres facteurs
La grossesse provoque de profonds changements dans la qualité du sommeil. Ils sont en partie le résultat de facteurs mécaniques tels que les lombalgies, les jambes sans repos, les crampes aux jambes, la nycturie et l’inconfort abdominal.
Au troisième trimestre, 97 % des femmes interrogées signalent des perturbations du sommeil. C’est énorme !
Les changements cardiovasculaires
Le volume sanguin maternel culmine à 40–50% au-dessus de la ligne de base au troisième trimestre. La consommation d’oxygène et la ventilation minute augmentent progressivement pendant la grossesse respectivement de 20 %, 30 à 50 %.
La combinaison de l’augmentation du volume sanguin, du liquide pendant le sommeil provoquent une congestion nasale et déplacent ces liquides vers le haut du corps. Cela peut entraîner une congestion de la perméabilité des voies respiratoires supérieures.
L’augmentation de volume de l’utérus et le bébé qui grandit entraînent une élévation du diaphragme et, par compensation, une modification des dimensions du thorax. Ces mécanismes provoquent un raccourcissement trachéal ce qui impacte les fonctions respiratoires. Or ces altérations peuvent conduire à un rétrécissement, voire à la fermeture des voies respiratoires lors de respirations courantes normales. Cela entraîne donc une inadéquation de la ventilation-perfusion et une diminution des échanges gazeux, en particulier en position couchée, à cause de la gravité, de la pression intra-abdominale et de la perte de tonus musculaire pendant le sommeil.
Le rôle de la respiration buccale dans l’éclampsie
Malgré les mécanismes et altérations décrites précédemment, il est dangeureux pour une femme enceinte, comme pour son bébé, de ronfler ou dormir la bouche ouverte. Ce N’EST PAS physiologique ! Rappelez-vous, une simple respiration buccale, pendant 15 minutes, chez un enfant modifie son endothélium vasculaire.
Troubles du sommeil chez la femme enceinte = DANGER
Les troubles du sommeil chez la femme enceinte la privent d’une bonne production de NO essentielle au bon fonctionnement des vaisseaux sanguins, de ces organes et de son placenta ! Pourtant ils sont complètement ignorés par le corps médical dans les causes de la prééclampsie. Au vu de la physiopathologie évoquée précédemment, il serait grand temps de faire respirer les femmes enceintes par le nez de jour comme de nuit.
Le syndrome d’apnée du sommeil, ce n’est pas nouveaux, génère des troubles cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, voir de la fibrillation auriculaire et une défaillance de tous les organes du corps (rein, ovaires, …). Le placenta est naturellement également concerné. Les troubles du sommeil chez la femme enceinte impactent donc forcément les bébés aussi.
Ces dernières années, il y a eu une quantité incroyable d’études publiées sur l’impact de la mauvaise qualité d’un sommeil sur la santé des enfants et des adultes. Les études cliniques sur la qualité du sommeil de la femme enceinte commencent tout juste à se développer.
Etude sur la qualité du sommeil de la femme enceinte
En voici une particulièrement interpellante. Elle met en évidence qu’un sommeil maternel de mauvaise qualité impacte le développement de l’hippocampe du nouveau-né.
Or L’hippocampe a un rôle central dans la mémorisation et les apprentissages. Ces bébés sont donc susceptibles d’avoir des difficultés à mémoriser de nouvelles expériences (téter, enchaîner les cycles de sommeil, se sentir en sécurité). Ainsi, il leur sera plus difficile de s’adapter à leur environnement.
La mémoire olfactive se fait aussi via l’hippocampe à partir de l’odeur du lait maternel, du sein. On peut alors imaginer que ces bébés seront plus à risque de pleurer par exemple. Il existe des liens forts entre l’olfaction, la gestion des émotions, et la mémoire.
Revenons à la prééclampsie
Les troubles respiratoires obstructifs contribuent à l’anomalie fonctionnelle des vaisseaux sanguins observée chez les femmes atteintes de toxémie prééclamptique. Le ronflement d’apparition récente pendant la grossesse est un facteur de risque d’hypertension et de prééclampsie. Donc, il faut s’y attarder, le dépister et le traiter d’avantage.
Le diagnostic et le traitement des troubles du sommeil ont des avantages pour :
- réduire le seuil d’apparition des complications de la grossesse.
- favoriser la santé de la mère pendant et après la grossesse.
- éviter des conséquences à court et à long terme pour le bébé.
La grossesse peut être un moment idéal pour dépister les troubles du sommeil et mettre en place un traitement ce qui peut avoir des implications préventives et des bénéfices à long terme non seulement pour chaque personne, mais aussi pour la santé publique.
La femme moderne est-elle plus sensible que « la lady sapiens » ?
Je ne pense pas que la lady sapiens (15 000 ans auparavent) avaient des problèmes de sommeil. Et elle ne ronflait pas, ne dormait pas la bouche ouverte. Visiblement, la lady sapiens produisait plus de NO. Mais comment ?
Revenons aux trois sources de monoxyde d’azote :
- la respiration par le nez via de plus grandes narines
- l’alimentation
- le mouvement (l’équivalent du sport pour la femme moderne).
Tout est dit ! Voilà nos différences avec la lady sapiens. Elle respirait mieux que nous car elle était très active et avait une alimentation riche en NO. En effet, son palais était aussi bien plus large tout comme sa mâchoire et ses narines. Rappelons que la largeur du palais détermine celle du plancher nasal. Elle respirait donc exclusivement par le nez malgré les modifications hormonales et cardiovasculaires qui intervenaient pendant la grossesse.
Regardez sur la photo ci-dessous comme nos mâchoires ont rétréci en moins de 20 ans !
Conclusion
De la prévention, de la prévention et encore de la prévention dès la préconception et, au moins, pendant la grossesse.
Et c’est une très bonne nouvelle, il est possible de faire une magnifique prévention en préconception chez le futur père et la future mère. Parce que oui, il faut un ovule et un spermatozoïde pour faire un bébé et donc les futurs papas sont concernés aussi. Et bien sûr, il n’est pas trop tard pour faire de la prévention avec les femmes au cours de la grossesse.
Si on prend soin de la maman – des futurs parents, on prend déjà soin du futur bébé.
Dépister – traiter les troubles du sommeil obstructifs chez les femmes enceintes permettrait de diminuer considérablement :
- le risque de fausse couche, de prééclampsie, diabète de grossesse, dépression postpartum.
- des naissances prématurées et/ou médicalisées (petit poids de naissance, séjour en néonatalogie, complications maternelles…
- les difficultés d’allaitement (retard et/ou baisse de lactation, faible prise de poids…) et donc l’allaitement écourté.
- l’irritabilité du bébé (reflux, sommeil, coliques…).
- les dysfonctions et restrictions oro-maxillo-faciales (troubles de la succion/ de l’oralité, respiration buccale, infections des sphère ORL et pulmonaires…
- les intolérances et allergies alimentaires et environnementales.
- les modifications des microbiotes de la mère et du bébé (faible immunité).
Futures mamans, faites-vous dépister pour les troubles du sommeil. Dormez avec un sparadra sur la bouche pour vous assurer une respiration 100% nasale pendant vos nuits. Vous pouvez aussi faire du yoga, de la sophrologie… tout ce qui contribue à améliorer votre respiration nasale diaphragmatique.
Bibliographie
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Elleo :
Bonjour, enceinte de 6 mois, 4eme grossesse je me questionne beaucoup sur la pré eclanpsie. Si j’ai bien compris de porter mon attention à ma respiration en veillant à respirer par le nez favoriserait mon état de santé en général et m’aiderait à prévenir la pré eclanpsie.,.
Est ce que de mettre du Sparadrap sur ma bouche lorsque je dors ne me fait pas courir le risque d’un étouffement (salivaire ou autre…) ?
Caroline de Ville :
Bonjour Elleo, merci beaucoup pour votre message. MEttre un sparadra sur votre bouche pour dormir est une excellente première approche pour vous assurer de respirer par votre nez toute la nuit. Pas de risque d’étouffement car le sparadra peut se décoller facilement au besoin. Vous avalerez bien mieux votre salive avec une langue bien au palais et une bouche fermée qu’avec une bouche ouverte. De tout coeur Caroline
Segonne :
Eh bien un grand merci pour ce superbe article ! Il serait grand temps que les professionnels de santé veuillent enfin s’atteler à ce fléau que sont les TRS chez la femme enceinte . Les conséquences materno-foetales peuvent être désastreuses….alors que la prévention pourrait grandement limiter tout un tas de pathologies de la gestation….
Signée une sage-femme reconvertie dans le sommeil
Caroline de Ville :
Un grand merci pour votre message. Merci de oeuvrer avec nous à informer et à guérir. Oh oui, il est urgent d’avoir un grand réveil de la communauté médicale, paramédicale, politique…De tout coeur Caroline
Sophie :
Autant je partage votre avis sur l’importance du dépistage des troubles du sommeil et leur traitement (et pas seulement chez la femme enceinte), autant dormir avec un sparadrap est désagréable : si on a une respiration buccale il y a de fortes probabilités pour que les lèvres soient sèches à gercées donc pas terrible de s’arracher la peau avec du sparadrap et ce n’est pas ça qui suffira à la personne pour respirer physiologiquement. En effet, si la personne ne le fait pas c’est probablement parce qu’il y a d’autres restrictions OMF à traiter, et vous le savez mieux que moi. J’ai passé des années à faire de l’apnée pour répondre à l’exigence de garder la bouche fermée alors que ma filière nasale était encombrée par des rhinites allergiques, et encore aujourd’hui malgré une langue au palais, les tensions accumulées et mon palais ogival ne me permettent pas de respirer de manière optimale malgré une bouche fermée…
Caroline de Ville :
La thérapie myofonctionnelle se pratique en équipe multidisciplinarité avec l’orl, l’othodontiste, les thérapeutes manuels sans quoi il va être difficile de respirer 100% du temps par le nez. Sleepclinic.be avec la sleepmobile en France et en Belgique est juste incroyable pour cette prise en charge globale. Entoure-toi des bonnes personnes. De tout coeur Caroline